Explorer le monde en fauteuil roulant c’est possible !
Gamine, je voulais être volcanologue. La majestuosité des volcans et leur dangerosité me fascinaient. 20 ans plus tard, j’étais juriste. Un métier bien différent.
Pendant ces années, la maladie a fait son apparition et a progressé. Je suis atteinte d’une maladie génétique qui me fait perdre progressivement l’usage de la marche. Depuis 2015, je me déplace donc en fauteuil roulant.
Malgré tout, voir des volcans, découvrir des paysages magnifiques et m’immerger dans d’autres cultures demeurait un rêve. Alors, en avril 2015, je me suis envolée pour le Japon. Ce voyage a tout changé. Même si le mont Fuji est resté caché derrière les nuages, je suis tombée sous le charme de ce pays et je suis devenue addict à la sensation de liberté qu’apportent les voyages.
Le déclic du voyage : comment tout a commencé
En septembre 2015, je découvrais Porto avec une amie. Un superbe séjour mais je sentais que j’avais besoin de plus. Plus de temps, plus d’immersion dans la culture locale. Alors l’inévitable est arrivé : en juin 2016 je quittai la France pour passer un an en Nouvelle-Zélande.
Une année échelonnée de belles rencontres au milieu de paysages époustouflants. Et cerise sur le gâteau : les volcans étaient au rendez-vous ! Non seulement j’ai pu les admirer mais j’ai même skié sur l’un d’eux. Une expérience inoubliable !
Quelques mois plus tard, mon année en Nouvelle-Zélande se terminait déjà. Mais pas question de rentrer directement en France alors j’ai voyagé en Malaisie, à Singapour, en Indonésie et en Birmanie.
Voyager en fauteuil roulant : tout est question d’organisation
Mais peu importe la destination, partir en voyage en ayant un handicap impose une très bonne organisation. Il faut se renseigner sur l’accessibilité de la destination, vérifier les informations et réserver ses logements en avance. Souvent cela nécessite de longues heures de recherches et parfois on ne réussit pas à trouver l’information.
Certains pays sont plus faciles à visiter en fauteuil roulant que d’autres. L’Australie, la Nouvelle-Zélande et Singapour sont des destinations accessibles alors que la Malaisie et l’Indonésie regorgent de difficultés. Il est plus difficile d’y trouver des logements adaptés et ceux-ci, souvent, nécessitent un budget plus important.
Je vous conseille d’ailleurs de contacter votre hébergement pour vous assurer de la véracité des informations trouvées. Dans ces pays prendre les transports collectifs est également très compliqué, voire impossible. Pour autant il est possible d’y voyager avec un handicap moteur. Partir accompagné peut-être une bonne solution. Il est aussi possible de faire appel à des agences de voyage spécialisées qui mettront le matériel et les accompagnateurs nécessaires à votre disposition.
Se nourrir d’autres voyageurs et des locaux
Peu importe votre destination, n’hésitez pas à demander de l’aide aux locaux. Souvent ils sont très heureux de pouvoir aider. Vous pouvez aussi rejoindre des groupes Facebook de voyageurs en situation de handicap. Une vraie mine d’informations.
Et si vous n’êtes pas à l’aise à l’idée de partir si loin, n’hésitez pas à voyager près de chez vous. La France et ses voisins recèlent de trésors à découvrir !
Il ne vous reste plus qu’à réserver votre prochain billet d’avion 🙂
A propos de l’Auteure :
Aurélie, bretonne d’origine, a toujours eu l’envie de découvrir de nouveaux endroits. Et ce n’est pas sa maladie génétique qui lui fait perdre progressivement l’usage de la marche qui l’arrêtera. Elle a très vite compris la place que le voyage allait prendre dans sa vie, c’est pourquoi elle a décidé de s’y consacrer et de partager son expérience avec d’autres voyageurs. Très inspirante, vous pouvez suivre ses aventures sur son blog.
N’hésitez pas à laisser un commentaires si vous avez des conseils ou des questions sur le sujet.
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